par admin, le 21 juillet 2014
Cela fait des années que le Grand Firewall de Chine, autrement dit the Great Firewall of China sévit sur les internautes chinois. Ce Grand Firewall sert les surveiller et à limiter leur accès à certains sites, dont Google.
Face à cette grande muraille de la censure, sans égal dans le monde, face à l’inaccessibilité totale de certains sites, qu’elle soit temporaire ou pérenne, les internautes chinois recourent désormais aux VPN pour contourner ces blocages.
Qu’est-ce qui est censuré?
Majoritairement les sites d’informations, allant des sites des grandes chaînes d’information telles que BBC News et Hong Kong News, à tous les sites qui traitent de sujets tels que les manifestations pro-démocratie de la place de Tiananmen, l’indépendance des Tibétains, celle des Ouïghours, de Taïwan et d’autres sites comme Wikipédia ou Reporters sans frontières.
Le Grand Firewall interdit certains mots sur les moteurs de recherches et surveille les utilisateurs d’internet; il ne peut, bien entendu, inspecter chaque discussion, observer tout ce qui se passe sur les forums. Une forme de censure, fatale et affligeante, se met en place : c’est l’auto-censure. Aussi, les FAI interviennent souvent en supprimant des contenus. L’étau se resserre mais la parade existe : les internautes chinois se tournent ainsi vers les VPN : depuis le 30 mai, date à laquelle Google est bloqué, le nombre de visites sur les sites miroirs Google a été multiplié par 5, passant au nombre de 100 000 visites contre 20 000 avant cette date -un site miroir étant une copie exacte d’un autre site. Utiliser un VPN constitue ainsi une alternative pour surfer avec plus de liberté, accéder à l’information et contourner la surveillance, même s’il en faut payer le prix fort : à Chongqing, un fournisseur de VPN a vu ses ventes monter en flèche, alors que le coût par mois revient à 98 yuans (un peu plus de 11 euros).
Bien entendu, la légitimité des VPN en Chine n’est pas fondée, puisque fournir un VPN à un utilisateur privé afin qu’il puisse accéder aux sites prohibés est illégal. D’ailleurs, trois VPN, Strong VPN, Astrill et Witopia ont récemment été bloqués par le grand pare-feu chinois.
Lire l'article | Avis utilisateurspar Agathe, le 14 mai 2013
C’est Reporters sans frontières qui a pu établir cette liste que nous vous révélons sans suspens aucun : il s’agit de la Syrie, de la Chine, de l’Iran, du Bahreïn et du Vietnam.
Les cyber-activistes trouvent de nouveau moyens pour contourner les blocages? Eh bien les états demandent aux entreprises chargées de surveiller leurs citoyens pour eux de redoubler d’efforts afin de leur rendre la vie numérique encore plus difficile. Les noms de ces entreprises sont révélées par RSF : Blue Coat, Gamma, Trovicor, Hacking Team et Amesys;et voici ce que nous pouvons lire dans le rapport établi : « Leurs produits, des outils d’ « optimisation de réseau ou de lutte contre la criminalité » ont été ou sont utilisés par les autorités de pays répressifs pour commettre des violations des droits de l’homme et de la liberté de l’information.
Les produits de surveillance et d’interception de l’entreprise Trovicor ont permis à la famille royale du Bahreïn d’espionner et d’arrêter des acteurs de l’information. En Syrie, les produits DPI (Deep Packet Inspection) développés par Blue Coat ont offert au régime la possibilité d’espionner les dissidents et net-citoyens de tout le pays, de procéder à des arrestations et des actes de torture. Les produits Eagle fournis par la société Amesys ont également été découverts dans les locaux de la police secrète de Mouammar Kadhafi. Les logiciels malveillants conçus par HackingTeam ou Gamma ont permis la récupération par les autorités de mots de passe de journalistes et net-citoyens ».
RSF demande ainsi une vérification et une inspection de l’exportation de technologies de surveillance vers les pays qui foulent aux pieds les droits fondamentaux. Un jour, un tel contrôle sera peut-être mis en place… en attendant, les cyber activistes trouvent sur le site WeFightCensorship.org un « kit de survie numérique » qui les aidera à franchir quelques obstacles.
source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/03/12/rsf-liste-les-pays-et-entreprises-ennemis-d-internet-en-2012_1846625_651865.html
Lire l'article | Avis utilisateurspar Agathe, le 8 mai 2013
C’est la constatation de Google. Les états demandent au moteur de recherche le plus utilisé la suppression de données gênantes. Et ces demandent sont de plus en plus fréquentes.
1811 requêtes gouvernementales ont été envoyées à Google durant le premier trimestre de 2012, ce qui peut paraître énorme. Mais le chiffre est grandit au second semestre pour arriver à 2285 demandes, qui ont eu pour conséquences la suppression de 24179 contenus: il est clair que la censure en ligne monte en flèche.
Quels sont les pays qui sollicitent le plus Google? Il s’agit du Brésil et de la Russie. Le premier recourt souvent à la justice pour faire disparaître des informations. C’est surtout en période d’élection que les requêtes se multiplient : de nombreux hommes politiques ont demandé la suppression d’articles ou de portraits où ils y apparaissaient peu glorieux.
En Russie, les contenus critiques ou gênants (images, vidéos, articles…) ont été retirés sans le recours à la justice.. Selon Google, ces demandes ont été justifiées par une récente loi votée qui vise à défendre les plus jeunes de contenus choquants.
D’autres pays, comme la Chine, pratiquent une méthode radicale et ne s’embarrassent pas à faire des demandes à M.Google et bloquent eux mêmes des sites entiers tel que YouTube.
Source : http://www.01net.com/editorial/594155/la-censure-etatique-est-de-plus-en-plus-active-selon-google/
Lire l'article | Avis utilisateurspar Agathe, le 2 mai 2013
L’ancienne prison de Florence en Italie va devenir, selon la BBC, un institut d’enseignement qui apprendrait aux activistes internautes à trouver de nouvelles manières de contourner la censure : cet institut se nommerait le Robert Kennedy Center for Justice and Human Rights.
Internet est depuis de nombreuses années déjà, surveillé et censuré. Cette censure vise surtout les sites de diffusion de nouvelles et d’information, qui sont souvent des sites de réseaux sociaux. On se souvient par exemple de l’affaire des tweets du mouvement Occupy Wall Street, censurés à de nombreuses reprises.
Mais alors quels seraient le moyens pour contourner la censure?
Dans certains pays, ce sont des pages entières, des sites complets qui disparaissent. En Chine ou en Iran, tout site jugé « dangereux », « ennemi » ou « déviant », est fermé.
Durant le printemps arabe, le président américain Obama avait proposé de créer un Internet fantôme afin de permettre aux citoyens libres d’exprimer leur avis et d’échanger sur leur désir d’évolution.
Loin de faire taire les rebelles, la censure attise au contraire la colère et les manifestations: c’est ce qu’ont constaté les chercheurs du centre Robert Kennedy. Ses dirigeants ont la volonté d’ouvrir un établissement d’activisme numérique car ils croient aux « révolutions des réseaux sociaux ».
Les chinois ont de leur côté une manière simple et amusante de parler de ce qui est interdit: par le jeux de mots. Exemple : les opposants au gouvernement utilisent l’alpaga (un lama du désert de Gobi) pour désigner l’état. Cet animal, qui se dit Cao ni ma, est aussi une insulte lorsque le mot est mal prononcé. Ainsi, les censeurs sont dans l’embarras, ne pouvant justifier la censure de tout ce qui touche à cet animal… Vous comprendrez de quelle insulte il s’agit en visionnant la fameuse vidéo (sous-titrée en anglais) qui ridiculise le gouvernement, avec une gentille chansonnette sur les alpaga http://www.youtube.com/watch?v=wKx1aenJK08&feature=player_embedded#!
Source : http://www.rslnmag.fr/post/2012/11/05/Lecons-d-activisme-en-ligne-pour-les-defenseurs-des-droits-de-l-homme.aspx
par Agathe, le 18 décembre 2012
Selon le Guardian, une grande muraille virtuelle, ou plutôt un grand firewall -conçu par Fang Binxing– utilisé par les fournisseurs d’accès locaux bloquerait à présent tout type de chiffrement des communications. Ainsi, contourner les restrictions ou blocages de sites par l’utilisation d’un VPN devient impossible. Comment ça marche? Un système de détection des VPN est mis en place, et celui-ci coupe la connexion internet d’une ligne dès qu’il y repère un VPN.
Seules les entreprises chinoises et les sino-étrangères auraient le droit au VPN. Il faut, pour se doter d’un réseau virtuel privé, en faire la demande -qui sera acceptée ou pas- au ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information.
Plusieurs fournisseurs de VPN dont StrongVPN se seraient excusés auprès de leur clients pour le blocage de leur service par les autorités : il semble que la majorité des protocoles VPN soient bloqués. Cette mesure porte préjudice à l’activité de nombreuses sociétés – rappelons par là que le VPN est utilisé par les sociétés pour l’infrastructure partagée qu’il propose, pour faciliter la communication avec les filiales, les clients et le personnel via internet.
Il existe un site un site qui répertorie tous les sites bloqués en Chine, vous pouvez aller voir ceux qui sont permis ou pas : http://www.blockedinchina.net
Avis aux hackers : trouvez la faille du Grand Firewall!
source: http://www.guardian.co.uk/technology/2012/dec/14/china-tightens-great-firewall-internet-control
Lire l'article | Avis utilisateurs