par Agathe, le 20 mai 2013
Le 26 mai, vont se dérouler des élections législatives en Guinée Equatoriale
, pays limitrophe du Cameroun et du Gabon. Pour faire taire la voix de l’opposition, l’Etat s’est empressé de bloquer ses sites et ses pages Facebook. Selon le gouvernement,ces blocages sont dûs à un virus étranger, il n’y serait pour rien.
Reporters sans frontières a condamné cette censure qui favorise nettement le Parti démocratique de Guinée équatoriale, dons les sites sont accessibles.
Privés d’information, les équato-guinéen sont moins enclin à se rendre aux cyber-cafés, entraînant un remarquable baisse du chiffre d’affaire de ces lieux de service.
Cela fait 34 ans que le président Teodoro Obiang dirige le pays et il semble vouloir allonger son mandat, en utilisant la technologie… de surveillance.
Source : http://www.france24.com/fr/20130514-guinee-equatoriale-rsf-condamne-censure-internet-avant-elections
Lire l'article | Avis utilisateurspar Agathe, le 14 mai 2013
C’est Reporters sans frontières qui a pu établir cette liste que nous vous révélons sans suspens aucun : il s’agit de la Syrie, de la Chine, de l’Iran, du Bahreïn et du Vietnam.
Les cyber-activistes trouvent de nouveau moyens pour contourner les blocages? Eh bien les états demandent aux entreprises chargées de surveiller leurs citoyens pour eux de redoubler d’efforts afin de leur rendre la vie numérique encore plus difficile. Les noms de ces entreprises sont révélées par RSF : Blue Coat, Gamma, Trovicor, Hacking Team et Amesys;et voici ce que nous pouvons lire dans le rapport établi : « Leurs produits, des outils d’ « optimisation de réseau ou de lutte contre la criminalité » ont été ou sont utilisés par les autorités de pays répressifs pour commettre des violations des droits de l’homme et de la liberté de l’information.
Les produits de surveillance et d’interception de l’entreprise Trovicor ont permis à la famille royale du Bahreïn d’espionner et d’arrêter des acteurs de l’information. En Syrie, les produits DPI (Deep Packet Inspection) développés par Blue Coat ont offert au régime la possibilité d’espionner les dissidents et net-citoyens de tout le pays, de procéder à des arrestations et des actes de torture. Les produits Eagle fournis par la société Amesys ont également été découverts dans les locaux de la police secrète de Mouammar Kadhafi. Les logiciels malveillants conçus par HackingTeam ou Gamma ont permis la récupération par les autorités de mots de passe de journalistes et net-citoyens ».
RSF demande ainsi une vérification et une inspection de l’exportation de technologies de surveillance vers les pays qui foulent aux pieds les droits fondamentaux. Un jour, un tel contrôle sera peut-être mis en place… en attendant, les cyber activistes trouvent sur le site WeFightCensorship.org un « kit de survie numérique » qui les aidera à franchir quelques obstacles.
source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/03/12/rsf-liste-les-pays-et-entreprises-ennemis-d-internet-en-2012_1846625_651865.html
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