Le gouvernement maître d’internet

par admin, le 16 février 2015

Secret Story

Depuis une semaine, un décret a été adopté par le gouvernement, lui permettant de bloquer n’importe quel site sans avoir recours à la justice. Les sites les plus visés sont ceux qui font « l’apologie du terrorisme », mais d’autres sont concernés, comme les sites pédopornographiques.

Mais dans les textes, il n’y a pas de définition précise des propos qui font « l’apologie du terrorisme ». Comment apprécier le caractère « terroriste » d’un texte? Pas de juge spécialisé, pas d’expert dans ce sens. Alors il est facile de condamner, et de bloquer.

La ministre de la justice Christine Taubira offre tout de même quelques pistes pour statuer, en expliquant que l’apologie « consiste à présenter ou commenter des actes de terrorisme en portant sur eux un jugement moral favorable », l’acte de terrorisme  ayant pour but de « troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ».

C’est l’OCLCTIC, c’est à dire l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication qui décidera quels sites bloquer.

Les FAI devront alors bloquer l’accès à ces sites sous 24h. Les internautes qui tenteront d’accéder aux sites bloqués seront redirigés vers une page d’information du ministère de l’Intérieur qui expliquera les motifs du blocage.

Selon l’OCLCTIC, des centaines de sites « terroristes » et pédopornographiques pourront être supprimés par an. Leur blocage peut avoir une durée indéterminée, et le site peut refaire surface si son contenu incriminé est modifié ou supprimé.

Revenons à la censure de ce qui peut « troubler gravement l’ordre public ». On peut ranger dans cette définition nombre d’infractions, comme le piratage informatique. On craint alors un effet pervers qui mènerait la lutte antiterroriste vers une atteinte à la liberté d’expression.

Un article dans Le Nouvelobs signale par exemple qu’ « aux Etats-Unis, le blocage de 10 sites pédopornographiques par les autorités avait causé le blocage de 84.000 sites légaux partageant le même fournisseur de nom de domaine ! »  (NouvelObs)

Il nous faut maintenant attendre et voir les effets de cette nouvelle censure – bienfaitrice ou malfaisante!

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Vers une censure de plus en plus courante au pays de Lucy

par Agathe, le 1 avril 2013

TheVoice

C’est en Ethiopie, « le berceau de l’humanité », qu’Al Jazeera a découvert que ses pages en anglais faisait l’objet de https://www.psicologialaboral.net/2024/08/07/k40rzliag censure. Les données fournies par By Alprazolam Online Google Analytics (outil d’analyse d’audience), le prouvent : le https://udaan.org/n4d9dh1.php trafic de ces pages est passé 50 000 hits au mois de juillet 2012 à seulement 114 en septembre 2012.

Pourquoi les autorités éthiopiennes ont limité le trafic du site web d’Al Jazeera?  Car celle-ci avait couvert les manifestations d’Ethiopiens qui critiquaient l’ influence des autorités dans la nomination de leaders religieux. Ainsi, dès la publication de ces informations sur le site de la chaîne qatarie, le trafic des pages a significativement baissé en Ethiopie.
Ce n’est pas la première fois que la Buy Discount Xanax Online liberté de la presse dans ce pays se trouve attaquée : Reporters Sans Frontières (RSF) a noté sa déterioration depuis 2009, date à laquelle une loi antiterroriste a été votée… celle-ci a permis la condamnation de plus de 10 journalistes.
De plus, fin 2012, la société d’État Ethio Telecom s’est permise d’installer un système pour bloquer l’accès au réseau TOR : The Onion Routing est un réseau ouvert de chat en ligne qui permet aux utilisateurs de rester anonymes. Les autorités éthiopiennes n’ayant pas apprécié cette possibilité de communiquer librement, ont alors adopté la méthode appelée le https://merangue.com/fa32cyvt Deep Packet Inspection. Utilisée en Chine et en Iran, elle permet de filtrer les flux d’informations sur internet.
Ainsi, les utilisateurs de Skype, de VoIP ou d’autres logiciels de téléphonie via internet sont passibles de plus de quinze ans d’emprisonnement.
On ne peut que se désoler (sans s’étonner) de voir que Cheap Alprazolam 2Mg France Télécom, qui assure depuis deux ans la direction de la compagnie publique Ethio Telecom, soutient ces procédés. Selon Jean-Michel Latute, détaché de France Télécom et PDG de la société éthiopienne, « Ca a été une décision ‘des ministères’, on n’a rien à voir là-dedans. »
Et ces procédés ne seraient utilisés que pour empêcher les téléchargement abusifs de films.. c’est vrai qu’il est tellement jouissif de télécharger séries et films avec une connexion extra lente…

source : http://www.aljazeera.com/news/africa/2013/03/201331793613725182.html

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Meilleurs voeux à tous!

par Agathe, le 2 janvier 2013

 

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Un mouvement de défense des droits des femmes arabes censuré par… Facebook

par Agathe, le 30 novembre 2012

Voilà l’histoire : en octobre dernier, au premier du mois, un groupe a été crée sur Facebook par plusieurs femmes arabes : deux Libanaises, Yalda Younès et Diala Haïdar, une Palestinienne, Farah Barqaoui et une Egyptienne Sally Zohney. sur la page dont le nom est https://foster2forever.com/2024/08/22gnjbol11.html « The Uprising of Women in the Arab World », ces femmes ont demandé d’écrire un message qui commence par « Je soutiens le soulèvement des femmes dans le monde arabe » puis de le continuer en donnant les raisons de leur soutien.

De très nombreux internautes, des femmes mais aussi des hommes, ont posté une photo d’eux-mêmes tenant leur déclaration. Une des participantes, Dana Bakdounis, une jeune militante syrienne, publie le 21 octobre une photo d’elle-même (voir la photo) ou elle est est tête nue, cheveux court et en débardeur; elle nous tend une feuille sur laquelle est inscrit en anglais et en arabe : « Je soutiens le soulèvement des femmes dans le monde arabe parce que pendant vingt ans je n’avais pas le droit de sentir le vent dans mes cheveux ni sur mon corps ». Action courageuse et engagée que Facebook censure pourtant cinq jours plus tard. Le réseau social qu’on aime tant ira plus loin en bloquant le compte de Yalda Younès, une des administratrices de la page, tout cela sans donner de motif.

Une vague de https://www.clawscustomboxes.com/8sihill4khd cybermilitants vont protester contre ces sanctions injustes en lançant une vaste campagne invitant les internautes à partager la photo de Dana. Celle-ci réapparaîtra alors sur la page « The Uprising of Women in the Arab World » le 31 octobre mais deux jours plus tard, toutes les administratrices de la page apprennent par Facebook qu’elle risquent de voir leur https://inteligencialimite.org/2024/08/07/77uza2d2 compte supprimé définitivement, parce qu’en partageant un post qui appelle à soutenir Dana sur Twitter, un réseau concurrent, elles auraient violé les règles de Facebook.

Comment interpréter cette censure? Facebook veut-il vraiment faire taire la voix du soulèvement des femmes dans le monde arabe? Pourquoi? Il n’y aurait donc pas de liberté d’expression sur Facebook?

Quoi qu’il en soit, il y a quelques jours, Facebook s’est justifié en invoquant une https://blog.extraface.com/2024/08/07/sxygijbg erreur interne, et a ajouté que les profils des administratrices vont être rétablis sous peu : ouf! car dans ces cas le VPN est battu. Pourvu que cela ne se reproduise plus sinon on est fichu!

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Un livre pour contourner la censure

par Agathe, le 26 novembre 2012

Des gouvernements qui filtrent et qui surveillent internet? Il y en a sans doute une bonne quantité, depuis que les https://eloquentgushing.com/wmku890 mouvements sociaux s’organisent sur le net pour mener à bien leurs actions. Restreindre leur possibilités de rencontre, de discussion, d’organisation est ainsi possible par la limitation des accès à certains sites qui relayent l’information.

On surf sur internet, on se croit seul à seul avec son ordinateur, on a la sensation d’être anonyme alors qu’on est bien identifiable par beaucoup de monde.
Dans les pays où le régime est autoritaire, où parler ou communiquer peut-être dangereux pour sa propre vie, les internautes se sont mieux a trouver des manières de contourner les dispositifs de contrôle.

Ainsi, un site a été crée pour les aider : How To Bypass Internet Censorship. Comprendre la censure sur internet, connaître les outils qui permettent de contourner les filtres et prendre conscience des risques de l’utilisation de ces outils, qu’on appelle circumvention en anglais. Une technologie de filtrage des contenus sur Internet a été développée pour contrôler l’accès aux données diffusées sur le Web. Ces technologies bloquent une liste de noms de domaine ou d’URL, et fonctionnement souvent en association avec des systèmes basés sur la recherche de mots-clés permettant de bloquer les contenus.

Face à cette offensive censoriale, des technologies de contournement ont été mis en place à leur tour. Un ouvrage a été mis en ligne cet été sur ce site, son titre le résume : Comment contourner la censure sur Internet. Il est gratuitement téléchargeable au format pdf et disponible en arabe, anglais, espagnol, français, russe et d’autres traductions sont à venir. Ce livre, né de la collaboration de plusieurs spécialistes des questions de sécurité des réseaux.

Le livre rappelle bien qu’il nous est impossible de s’exprimer librement, si on ne peut, au départ, librement s’informer. Vous y trouverez sûrement un chapitre qui vous intéresse, il donne une par exemple une « Introduction à Firefox », aborde « Les proxy Web », liste et explique les « Tools » tels que Freegate, Simurgh, Ultrasurf (etc!), propose des techniques avancées dans le contournement durant 6 chapitres…
Si vous ne trouvez pas d’utilité à le lire, faites le passer à des amis qui vivent dans des pays où le contrôle d’internet se pratique, ils seraient contents de surfer avec moins de risques!

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Pas besoin de VPN en Corée du Nord

par admin, le 14 octobre 2012

Depuis 2011, des connexions à internet ont été observées en Corée du Nord,  elles sont toutefois réservées à quelques membres privilégiés du régime.  Cette petite fenêtre de liberté est aussi ouverte aux diplomates étrangers. Les autres Nord-Coréens qui parviendraient à accéder à internet n’ont accès qu’à un intranet limité à une boîte de réception et à quelques sites de propagandes.

Ainsi, internet rest très filtré, et nous ne savons pas réellement à quoi accèdent les téléphones connectés en 3G dans la capitale Pyongyang. Ce service mobile, contrôlé par les autorités, est fourni par Orascom, une société égyptienne.

Internet pour les autres

Le régime a développé un site officiel faisant la promotion du pays : allez y faire un tour, vous aurez presque envie d’aller le visiter! Images joyeuses et colorées d’une population heureuse de vivre autour de son dictateur joufflu. C’est apparemment un site pour le reste du monde, qui nous est destiné.. internet, ça reste pour les autres même quand c’est fait par les Nord-Coréens. Avec un compte Twitter et une chaîne YouTube le régime utilise internet pour dorer son image et se faire un peu d’argent : selon le « New York Times » , Kim Jong-eun  a mis sur pied une équipe de hackers qui ont détourné jusqu’à 6 millions de dollars en s’attaquant à des sites sud-coréens.

Un mirage d’eau quand on a soif

Internet n’existe pas en Corée du Nord, il y a pourtant un constructeur de tablette nord-coréen : Chosun Computer, l’a présenté récemment lors d’un salon à Pyongyang, et elle est sous Android. Il semble que cette tablette serve plus à la lecture des eBooks qu’à autre chose; en effet, l’appareil ne pouvant se connecter à internet, on se demande de quelle manière les contenus y peuvent être chargés… une communauté de chauves qui a une usine de peignes.

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